Faire germer de nouveaux modes de vie

L’envie de produire localement, de renouveler les rapports à la terre et aux autres.

La Ferme urbaine du Trichon est résolument un projet de son temps : un projet de transition dans un temps bousculé par le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité, le creusement des inégalités.

Sur cette friche qui devient un espace de production, d’implication, d’entraide et de liens, on contribue à inventer la ville de demain et les vies qui vont avec. Produire localement, renouveler les rapports à la terre, aux paysans, à l’alimentation, aux autres, au vivant… La Ferme urbaine du Trichon fait germer de nouveaux modes de faire et de vivre. Pour demain, dès aujourd’hui.

Remettre en marche le vivant

Reconstituer un sol fertile sur une friche urbaine, cultiver selon les principes de l’agro-écologie en plein cœur de ville, c’est rendre sa place à la biodiversité, « raviver les braises du vivant » et renouer avec l’émerveillement qu’il peut susciter.

Réinventer l’urbain

Avec ses 6 300 m2 d’espace planté, où l’eau sera récupérée des toitures environnantes, la ferme urbaine fonctionnera comme un îlot de fraîcheur, un régulateur thermique, dans un espace urbain qui va connaître des températures estivales de plus en plus élevées, sous l’effet du dérèglement climatique.
La ferme urbaine contribuera aussi, à son échelle, à rendre la ville plus autonome, plus économe en ressources, moins polluante. L’agriculture urbaine et le développement des circuits courts font partie des solutions pour enclencher la transition écologique et travailler la résilience des villes.

Atelier de plantation à la Ferme urbaine du Trichon

Reprendre la main

Produire des légumes et des fruits au plus près des cuisines des usagers, via un jardin partagé ou la ferme maraîchère, faire fonctionner la ferme sur un principe d’auto-récolte, c’est proposer aux usagers de reprendre progressivement la main sur leur alimentation. Les abonnés de la ferme pourront consommer des produits sains, frais, économiquement accessibles, produits localement. Ils s’engageront dans un projet local qui redonne de la valeur à l’alimentation et au travail de la terre.
Créer un tiers-lieu dédié aux circuits courts, c’est une manière de reconnecter la ville avec le monde paysan et de retisser des liens avec l’agriculture de la campagne.

La co-construction